Autre Satyre
rupicole et génie du camouflage contre ses prédateurs, Pseudochazara atlantis est un
indigène des montagnes sèches et pierreuses du Maroc. Le mâle ne se rencontre que sur les grands espaces tabulaires et les sommets dénudés, tandis que la femelle divague sur les versants, tant
pour butiner les fleurs de Composées ou de Thyms, que pour pondre sur quelques Graminées. Trois sous-espèces ont été répertoriées du Rif au Haut Atlas et seul l'Anti-Atlas de Tafraoute (Djebel
Lekst) semble inhabité par l'Ocellé de l'Atlas, précieux endémique des massifs marocains. (Tous les imagos illustrés appartiennent à la ssp. nominative atlantis : Massif
du Toubkal, Haut Atlas central, juillet 2003 & 2005 ; sauf le dernier mâle, ci-dessous à gauche, ssp. mounai : Tizi-n-Tamda, Haut Atlas central, juin 2005, ainsi que l'accouplement : Imilchil, Haut Atlas oriental, juin 2005 ; en bas œuf,
larve et chrysalide : élevage David Jutzeler, sur une souche du Toubkal). L'isolat rifain des Djebels Lakraa et Tisouka, au-dessus de Chefchaouen, est la ssp. benderi.
Nombre de stations au Maroc (2015) toutes ssp. confondues : plus de 25 ; peu menacé, sauf la ssp. rifaine trop peu représentée.