«
S’il n’en reste qu’un, ce sera celui-là ! ».
Le Tircis, Pararge aegeria, vole presque toute l’année à l’ombre des taillis des vergers oasiens et des palmeraies du Grand
Sud mais, véritable ubiquiste, il fréquente tout aussi bien les parcs citadins de Rabat ou les jardins de Tanger ! Un léger soleil filtré suffit à l’adulte pour voler et quelques herbes rudérales
font l’affaire de sa chenille peu exigeante. Tolérant tous types environnementaux, peu sensible à la pollution ou à la dégradation de l’habitat, son étonnante élasticité écologique lui est garant
d’un bel avenir dans le monde que l’on sait. (Revers et avers d'un mâle : Berrem, Haut Atlas oriental, septembre 2003 ; à droite, avers d'une femelle : Aoulouz, Anti-Atlas, avril 2003). Autant
dire que sa valeur de bio-indication est proche du zéro ! Comme celle d'Homo sapiens !
Nombre de stations au Maroc (2015) : plus de 100 ; non menacé.