Exclusivement ibéro-maghrébin, la découverte du fin
Polyommatus albicans, revêtu d'aigue-marine, n'est pas chose aisée au Maroc. Ce Papillon
vole au début de l'été dans une atmosphère déjà très chaude, ne subsistant qu'en quelques stations calcaires peu accessibles où pousse une Hippocrépide sur laquelle se développe sa
chenille.(Photos de la ssp. rifaine dujardini : avers et revers du mâle, femelle et «rituel
amoureux», Djebel Tisuka, Rif occidental, juillet 1999). Quant à revoir la ssp berber du Moyen
Atlas, aux populations déjà très diluées dans les années 1990, c'est pure utopie !
Nombre de stations au Maroc (2015) pour dujardini : moins de 5 ; mais cet insecte n'a jamais bénéficié d'une meilleure répartition et la dynamique de ses populations est forte, avec un dense effectif chaque année.
Nombre de
stations au Maroc (2015) pour berber : moins de 5 (en fait 1) ; quasiment éteint
(irréversible).